Science ouverte au Douglas

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L’expression science ouverte a autant de définitions que de moyens de mise en œuvre. La science ouverte comprend un large éventail de pratiques, y compris la publication en libre accès, le partage de données ouvertes et l’application des connaissances. Ce qui unit toutes ces pratiques et bien d’autres, c’est la suppression des obstacles à la collaboration mondiale grâce à une transparence accrue et à un partage ouvert des résultats de recherche. Les chercheurs individuels et les institutions sont encouragés à développer des approches de science ouverte adaptées à leur réalité en adoptant des pratiques sélectionnées à des degrés divers.

Le Centre de recherche Douglas (Douglas) est le premier organisme de recherche entièrement dédié à la santé mentale à adopter la science ouverte au niveau institutionnel au Canada. Après un projet d’adhésion d’un an soutenu par le Tanenbaum Open Science Institute (TOSI), le Douglas a annoncé cinq principes directeurs pour la mise en œuvre de la science ouverte. Ces principes ont été définis grâce à une évaluation approfondie des besoins de la communauté du Douglas et reflètent notre désir de partager largement nos connaissances tout en protégeant les données sensibles des participants à la recherche. Avec le soutien continu de TOSI et de la Douglas Foundation, nous entamons maintenant la phase de mise en œuvre de notre programme de science ouverte.


Nos principes de science ouverte

Principe 1 : Diffuser publiquement les résultats de recherche* selon les principes FAIR
  • Partager ouvertement les nouveaux résultats de recherche selon les principes FAIR (facilement trouvable, accessible, interopérable et réutilisable).
  • Soutenir l’accès à des plates-formes durables et compatibles avec le partage de données, en développant une infrastructure numérique interne et en facilitant l’utilisation d’outils externes de science ouverte (SO).

  • Intégrer les plateformes de recherche du Douglas à l’initiative de SO.
  • Offrir un soutien, par l’intermédiaire d’un personnel dédié, pour partager les résultats de recherche et identifier les pratiques de SO qui correspondent le mieux aux projets de recherche individuels (par exemple, basés sur les animaux par rapport aux humains). 

  • Élaborer des politiques et des meilleures pratiques institutionnelles qui facilitent et orientent le partage des résultats de recherche.

  • Développer des outils pour suivre notre progrès en matière de partage des résultats de recherche.

(*) Les résultats de recherche comprennent, sans s’y limiter, les données brutes, les articles, le code, les logiciels, les méthodes, les outils de recherche, les réactifs, les matériaux et les échantillons biologiques.  

Principe 2 : Faciliter l'utilisation des résultats de recherche partagés pour un impact sur l'éducation, la santé et la société
  • Réduire les obstacles à l’accès et à l’utilisation des résultats de recherche, en en faisant une promotion active dans les forums appropriés et en les partageant de manière à permettre leur modification, remixage, adaptation et adoption.
  • Sélectionner, traduire et adapter les résultats de recherche et les connaissances pour une plus grande accessibilité et une plus grande utilisation par les cliniciens, les enseignants, les participants de recherche, les utilisateurs de services, les décideurs, le grand public et d’autres utilisateurs potentiels.
  • Collaborer avec d’autres institutions – y compris des organisations éducatives, à but non lucratif, industrielles, philanthropiques et gouvernementales – pour promouvoir l’éducation du public et la mobilisation des connaissances.
  • Mettre nos processus et nos résultats à la disposition du ministère provincial de la santé et des services sociaux pour informer les initiatives de soins fondés sur des mesures.
Principe 3 : Prioriser le bien-être et la vie privée des participants de recherche et des utilisateurs de services
  • Garantir que les usagers de services ont le droit de refuser de participer à la recherche ouverte, sans répercussion sur la qualité des soins cliniques qu’ils reçoivent au Douglas.
  • Veiller à ce que les participants de recherche et les utilisateurs de services disposent des informations nécessaires pour comprendre nos pratiques de SO et les mécanismes régissant l’utilisation future des données ouvertes et d’autres résultats de recherche ouverts.
  • Adapter les processus de consentement et les cadres d’éthique de la recherche pour permettre les pratiques de SO tout en garantissant la vie privée, la dignité et la confidentialité des participants de recherche et des utilisateurs de services. 
  • Élaborer une politique de gestion des données avec le ministère provincial de la santé et des services sociaux, afin de définir les conditions et les processus de partage des données des usagers de services.
  • Encourager et soutenir l’engagement des participants de recherche et des utilisateurs de services dans la conception des activités de recherche et l’implantation de la SO au Douglas.
Principe 4 : Respecter l'autonomie des chercheurs tout en reconnaissant les activités de science ouverte
  • Soutenir l’autonomie des parties prenantes internes, y compris, mais sans s’y limiter, les chercheurs, le personnel et les stagiaires, en reconnaissant leur droit de refuser de participer aux activités de SO.
  • Créer des prix et des incitatifs pour récompenser, encourager et permettre les activités de SO.
  • Développer et adapter les critères d’évaluation des chercheurs pour encourager les pratiques de SO tout en tenant compte de la variété des profils de chercheurs et des programmes de recherche.
  • Établir une communauté de pratique et former une nouvelle génération de scientifiques bien outillée en SO. 
  • Documenter et faire connaître toutes les étapes de notre parcours en SO, pour soutenir activement le changement de culture au Douglas et servir de modèle aux institutions collaboratrices.  
Principe 5 : Minimiser l'utilisation restrictive de la protection de la propriété intellectuelle sur les résultats de la recherche

 

  • Attribuer les licences ouvertes appropriées aux résultats de la recherche aussi souvent que possible, y compris des licences qui exigent de nommer l’auteur.
  • Fournir un soutien institutionnel complet aux chercheurs souhaitant poursuivre des stratégies de recherche, de collaboration, d’innovation, de mobilisation et de valorisation qui renoncent explicitement à la protection restrictive de la propriété intellectuelle.

  • Envisager avec diligence et transparence lorsqu’une protection restrictive de la propriété intellectuelle peut être appropriée pour maximiser l’impact de nos découvertes et innovations sur la prévention et le traitement des troubles de santé mentale.

  • Incorporer les pratiques de SO dans les partenariats et les contrats de recherche avec des partenaires commerciaux, gouvernementaux, à but non lucratif et philanthropiques.

Notre équipe et les services offerts 

L’équipe science ouverte peut actuellement vous aider avec la publication libre d’accès et fournir des consultations individuelles pour vous aider à trouver des moyens d’intégrer les pratiques de science ouverte dans votre projet de recherche ou vos demandes de subvention. 

Gestion des données de recherche et liaison avec le CIUSSS-ODIM

Geneviève Morin
Gestionnaire du programme science ouverte
genevieve.morin@douglas.mcgill.ca

Publication libre d’accès et partage de données

Isabel Bacellar
Coordonnatrice du programme science ouverte
isabel.bacellar.comtl@ssss.gouv.qc.ca