Le statut socio-économique (SSÉ) influence considérablement la santé mentale et les capacités humaines tout au long de la vie. Bien que les facteurs de stress associés à la pauvreté à l'âge adulte soient incontestablement importants, il existe de nombreuses preuves que le SSÉ dans l'enfance est indépendant du SSÉ ultérieur. Les effets du SSÉ sur le développement et la fonction du cerveau se manifestent bien avant la puberté. Bien qu’il soit bien établi que l’influence du SSÉ commence au début de la vie, potentiellement in utero, l’impact de l’atteinte du SSÉ des parents est rarement étudié, ni son influence sur la santé du cerveau de la prochaine génération tout au long de la vie. Cette question revêt une importance considérable en regard des politiques de santé publique, dans la mesure où l'investissement dans l'enfance devrait prendre en compte l'impact sur les générations futures.
À propos de l'étude
ZEPSOM-Intergénérationnelle est un projet sur la population générale qui étudie l’impact du statut socio-économique sur le fonctionnement mental et cognitif tout au long de la vie, dans le but particulier d’explorer le statut socio-économique parental sur la santé mentale et cérébrale de la progéniture. Les participants du projet ZEPSOM-Bio et leurs enfants qui répondent à certains critères de sélection sont invité à participer à ZEPSOM-Intergénérationnelle. La collecte de données à été complétée en 2019 et 2020.
Financement
Ce projet de recherche, financé par le Fonds Découverte de la santé de Cerveau en santé, vie en santé, est une initiative multidisciplinaire et intersectorielle prioritaire de haut niveau située à l'Université McGill appuyée par le Fonds d'excellence en recherche –Apogée Canada (FCREF), le Ministère du Québec de l’économie et de l’innovation (MEI) et le Fonds de recherche du Québec (FRQS, FRQSC et FRQNT).
Réalisée à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, cette recherche fait partie l’ensemble des études sur la cohorte ZEPSOM.