16 avril 2024
Le 4 avril, les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont annoncé le renouvellement du financement du Centre Stop-AD, mené par les Drs. Villeneuve et Poirier. Le financement s’inscrit dans le cadre de la Programmation de recherche intersectorielle sur le vieillissement, et assure un soutien à ses activités pour les quatre prochaines années, du 1er avril 2024 au 31 mars 2028.
Le renouvellement du financement du FRQ va permettre au Centre Stop-AD de poursuivre son travail de partage pour accélérer les découvertes sur la prévention de la maladie d’Alzheimer. Le Centre est dirigé par Sylvia Villeneuve (chercheure principale) et Judes Poirier (co-chercheur principal).
Le projet financé est par ailleurs le fruit d’une riche collaboration, avec, parmi les co-chercheurs, les Drs Nathan Spreng, Maiya Geddes, Mallar Chakravarty, Charles Ramassamy, André-Ann Baril, Thang Dang-Vu, Claudine Gauthier, Maxime Descoteaux, Christian Bocti, Robert Laforce et de nombreux collaborateurs nationaux et internationaux œuvrent à leurs côtés.
La principale ressource du Centre StoP-AD est la cohorte PREVENT-AD (Pre-symptomatic Evaluation of Experimental or Novel Treatments for AD) qui comprend des personnes âgées de 55 ans et plus initialement en bonne santé cognitive et ayant des antécédents familiaux de démence de type MA. Ces participants « à risque » font l’objet d’un suivi cognitif détaillé et d’une évaluation holistique (imagerie cérébrale multimodale, ponctions lombaires, examen du mode de vie, etc.) sur une base annuelle, pour la plupart depuis plus de 10 ans.
Le but ultime du travail au Centre StoP-Alzheimer : suivre en temps réel la mise en place silencieuse de la maladie plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes chez une population à risque de la développer. Le souhait des chercheurs est de mieux comprendre et de détecter de façon précoce l’apparition de la maladie.
Leurs objectifs spécifiques sont :
- développer des biomarqueurs permettant d’identifier les personnes qui sont dans la phase pré-clinique de la MA ;
- évaluer les facteurs génétiques, environnementaux, psychologiques et sociaux qui sont associés au développement des troubles neurocognitifs ainsi qu’à leur vitesse d’évolution ;
- tester de nouvelles interventions pharmacologiques et non-pharmacologiques prometteuses, dont le but est de retarder l’apparition de la MA et ;
- rendre nos données de recherche longitudinales faciles à trouver, accessibles et réutilisables pour toute la communauté scientifique via les principes de la science ouverte afin d’accélérer les découvertes sur la phase pré-clinique de la MA.
Félicitations aux Drs. Villeneuve et Poirier!