Les Drs Marie-Claude Geoffroy et Maxime Montembeault obtiennent du financement des IRSC

Le 15 mars 2024

Nous sommes fiers de vous annoncer que deux de nos chercheurs, les Drs Marie-Claude Geoffroy et Maxime Montembeault, ont obtenu des subventions des IRSC pour étudier la santé mentale chez les jeunes et les personnes âgées, respectivement.

Titre du projet : Santé mentale des jeunes issus de la diversité sexuelle
Chercheurs principaux : Marie-Claude Geoffroy, Robert Paul Juster
Co-investigateur(s) : Natalie Castellanos Ryan, Nicholas Chadi, Ian R. Colman, Srividya N. Iyer, Massimiliano Orri, Isabelle Ouellet-Morin
Programme : Subvention de fonctionnement : Analyse de données à l’aide de bases de données et de cohortes existantes

Mots-clés : Adolescents ; Enfants ; Epidémiologie des parcours de vie ; Longitudinal ; Utilisation des services médicaux ; Santé mentale ; Orientation sexuelle ; Soutien social ; Suicide ; Jeunes

Résumé : Aux prises avec leur identité sexuelle et de genre, les jeunes 2SLGBTQI+ éprouvent des difficultés durant l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte. Ils portent un plus grand fardeau de problèmes de santé mentale, bien que l’étendue de cette disparité n’ait pas encore été documentée au Canada à l’aide de données longitudinales. De plus, le suicide peut être évité, mais il est la deuxième cause de décès chez les jeunes. Un environnement socialement favorable et positif peut contribuer à protéger la santé mentale et peut être mis à profit par des interventions, mais on ne sait pas exactement dans quelle mesure cela s’applique aux jeunes 2SLGBTQI+. En outre, les schémas d’utilisation des soins de santé pour les problèmes de santé mentale chez les jeunes de 2SLGBTQI+ sont largement inconnus, mais ils sont essentiels pour planifier des services plus efficaces. Nos objectifs sont au nombre de cinq. Premièrement, nous documenterons la santé mentale des jeunes de 23 ans qui se sont déclarés attirés par des partenaires de même sexe au moins une partie du temps. Deuxièmement, nous saisirons les trajectoires des symptômes dépressifs de l’enfance et de la suicidalité afin de mieux comprendre l’apparition et l’évolution de leurs symptômes. Troisièmement, nous déterminerons leur utilisation des services médicaux pour des problèmes de santé mentale. Quatrièmement, nous examinerons si le soutien social reçu a permis de réduire les problèmes de santé mentale. Cela facilitera la mise en place de services préventifs à l’avenir. Cinquièmement, nous verrons s’il existe des différences entre les personnes nées de sexe masculin et celles nées de sexe féminin. Pour ce faire, nous nous appuierons sur l’étude longitudinale du développement de l’enfant au Québec, une étude permanente basée sur une population de 2120 participants nés dans plusieurs régions du Québec (Canada) en 1997-98. Environ 1500 participants ont fourni des informations sur leur attirance et leur orientation sexuelles, leur état de santé mentale et le soutien qu’ils ont reçu. La mise en relation de ces données avec les bases de données des soins de santé du Québec donne un aperçu de l’utilisation des services médicaux au fil du temps. Notre étude permettra de dresser un portrait complet de la santé mentale des jeunes 2SLGBTQI+ au Canada afin de mieux comprendre les problèmes et de planifier des services plus efficaces.

 

Titre du projet : L’impact de la complexité professionnelle sur la cognition dans la pratique de la neuropsychologie clinique avec les personnes âgées

Chercheur(s) principal(aux) : Maxime Montembeault

Co-investigateur(s) : Simon Ducharme, Sylvia Villeneuve, Geneviève Sauvé

Programme : Subvention catalyseur : Programme d’analyse des données de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV)

Mots-clés : Vieillissement, neuropsychologie, complexité professionnelle, sexe

Résumé : Dans le domaine de la neuropsychologie clinique, l’utilisation de tests cognitifs pour identifier les déficiences cognitives est une pratique courante, en particulier lorsque l’on travaille avec des personnes âgées qui peuvent éprouver des difficultés de mémoire. Le clinicien interprète ensuite les résultats en tenant compte de l’âge, du sexe et du niveau d’éducation du patient, car il est bien établi que ces facteurs peuvent influencer la cognition. Cependant, l’approche clinique actuelle peut négliger un quatrième facteur crucial : la complexité du travail. Plusieurs questions restent sans réponse : La complexité de l’emploi a-t-elle un impact plus important sur la cognition que le niveau d’éducation ? L’influence positive de la complexité professionnelle sur la cognition est-elle plus importante chez les femmes que chez les hommes ? La prise en compte de la complexité professionnelle dans la pratique clinique se traduira-t-elle par des améliorations mesurables de l’interprétation des tests ? Telles sont les questions au cœur de ce projet de recherche.

Félicitations aux Drs Geoffroy, Montembeault et à leurs collaborateurs !