Le 6 décembre 2023
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Dr Lena Palaniyappan a obtenu un financement de recherche du Réseau québécois de bio-imagerie (RQIB) pour soutenir son projet pilote “Magnetoencephalography in psychosis program (MEGPSY) : Vers une compréhension de la désorganisation et de l’appauvrissement linguistique dans la schizophrénie”.
Résumé du projet
Lorsque les cellules cérébrales s’activent, elles créent un petit champ magnétique autour d’elles. Ce champ peut être mesuré au moyen d’un scanner cérébral appelé Magneto Encephalo Graphy (MEG). Le MEG ressemble à un casque avec un long cylindre et vous pouvez jouer à des jeux pendant que nous enregistrons les changements dans l’activité cérébrale. Le Neuro dispose d’une unité MEG bien établie, gérée par l’équipe du Dr Sylvain Baillet.
Les cellules cérébrales se déclenchent à un certain rythme, créant des modèles oscillatoires impressionnants. Nous pensons que ces oscillations nous aident à lier différents éléments d’information (par exemple, les mots que nous prononçons) pour former un tout cohérent (par exemple, un message significatif). Des oscillations saines sont essentielles pour que nous ayons des interactions sociales optimales dans notre vie quotidienne. Nous pensons que des oscillations défectueuses dans des conditions telles que la psychose affectent notre capacité à interagir socialement par le biais de conversations interpersonnelles. Les docteurs Lena Palaniyappan et Sylvain Baillet font équipe pour étudier cette question dans le cadre d’un programme appelé MEGPSY – MEG in Psychosis, en analysant conjointement les enregistrements de la parole et de la MEG.
Cette proposition novatrice a déjà reçu deux subventions pour lancer les travaux. L’une du Réseau de bioimagerie du Québec, par le biais d’un programme de subventions financé par le FRQS, et l’autre de la subvention de collaboration du Centre d’imagerie cérébrale McConnell. Ce travail est une première étape pour comprendre comment nous pouvons corriger certaines des caractéristiques difficiles à traiter des maladies mentales graves qui aboutissent finalement à un dysfonctionnement social.
L’équipe de recherche
Le projet est codirigé par le Dr Lena Palaniyappan et le Dr Sylvain Baillet. Le Dr Fernando Asté, résident en psychiatrie, coordonne ce projet avec Nadia Zeramdini, Jessica Ahrens du CEYMH (Douglas) et Dominic Boutet du Neuro. Cette équipe travaillera avec les cliniciens du PEPP du Douglas, de la clinique l’Étape du Douglas, de l’Hôpital St. Mary’s et de l’Hôpital Lakeshore pour recruter des patients et des volontaires sains appariés.