Les Drs Katie Lavigne et Alban Voppel obtiennent la subvention Young Investigator de la BBRF

Le 30 septembre 2024

Nous sommes fiers de vous annoncer que deux de nos chercheurs, Dre Katie Lavigne et Dr Alban Voppel (postdoctorant dans le laboratoire du Dr Lena Palaniyappan), ont été récompensés par la subvention Young Investigator de la Brain & Behavior Research Foundation (BBRF). Ce prix offre jusqu’à 35 000$ par an pendant deux ans, pour un total de 70 000 $, afin de permettre aux jeunes chercheurs prometteurs de poursuivre leur formation en recherche ou de démarrer leur carrière en tant que professeurs indépendants.

Depuis 1987, le programme Young Investigator a octroyé plus de 326 millions de dollars à des chercheurs dans le monde entier, les aidant à rassembler les données nécessaires pour obtenir des financements plus importants au niveau fédéral ou universitaire. Grâce à cette subvention, les Drs Katie Lavigne et Alban Voppel pourront faire progresser leurs travaux dans les domaines de la neuroscience et de la psychiatrie, contribuant ainsi à l’avancement des connaissances sur la santé mentale et les troubles du comportement.

  • Le projet de Dre Katie Lavigne vise à étudier le dysfonctionnement du codage prédictif, un mécanisme cérébral qui pourrait expliquer les symptômes positifs comme les délires dans la schizophrénie et d’autres troubles psychotiques. Le codage prédictif aide le cerveau à ajuster ses attentes selon les nouvelles expériences. Grâce aux avancées en imagerie par résonance magnétique à ultra-haut champ (IRM UHF, comme à 7 Tesla), il est désormais possible de distinguer l’activité dans différentes couches du cortex cérébral, ce qui permet d’explorer plus en détail les signaux qui circulent dans le cerveau. Cette étude se concentre sur 30 patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques apparentés, ainsi que sur 30 témoins sains. L’objectif est de comprendre comment les mécanismes de transmission de l’information entre les couches corticales contribuent aux délires dans la schizophrénie.

 

  • Le projet de Dr Alban Voppel utilisera la neuro-imagerie, le traitement du langage naturel (NLP) et la neuromodulation pour étudier et traiter l’alogie (difficulté à s’exprimer) chez les personnes atteintes de schizophrénie. Ce projet analysera des entretiens enregistrés en se concentrant sur la prosodie, la densité de la parole et la fluidité, en utilisant des techniques avancées de NLP pour quantifier ces caractéristiques.L’équipe travaillera avec des données provenant du Psychosis Consortium et de l’étude TOPSY, qui regroupent plus de 370 participants. En comparant les échantillons de parole avec les évaluations cliniques de l’alogie, ils chercheront à comprendre comment les caractéristiques linguistiques sont liées à la gravité des symptômes. Ils cartographieront également la connectivité neuronale frontotemporale à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) au repos, afin de mieux comprendre les bases neuronales des troubles de l’expression orale dans la schizophrénie. 

 

Félicitations aux Drs Katie Lavigne et Alban Voppel!