Dre Marie-Josée Fleury: trois récents abrégés de recherche dans Qualaxia sur les logements permanents avec soutien et sur l’utilisation des services d’urgence

1er avril 2025

Dre Marie-Josée Fleury a récemment publié trois abrégés de recherche de l’axe SMP du RRSPQ et de Qualaxia.

Découvrez ci-dessous ces récents abrégés.

Février 2025 – Numéro 29

Auteurs : Fleury, M.-J., B. Armoon

Titre : Facteurs associés à la qualité de vie et à l’intégration communautaire des résidents en logement permanent avec soutien

Résumé : Cette étude menée auprès de 308 adultes ayant vécu auparavant en situation d’itinérance et résidant dans un logement permanent avec soutien (LPS) – ou approche stabilité résidentielle avec accompagnement (SRA) –, visait à identifier, à partir de régressions linéaires, les facteurs associés à leur qualité de vie et intégration communautaire. Résider dans de meilleurs quartiers, avoir moins de détresse psychologique et de besoins non comblés étaient associé à une meilleure qualité de vie et intégration communautaire. Inversement, les usagers ayant de moins bonnes conditions cliniques, particulièrement des troubles liés à l’utilisation de substances (TLS) et troubles de la personnalité, et percevant leur santé physique et mentale comme très mauvaise ou mauvaise, avaient une qualité de vie moindre. Avoir une meilleure intégration communautaire était associé à une meilleure cohésion dans le quartier de résidence, à un recours plus fréquent aux services ambulatoires et au fait de vivre en LPS concentré. Il est fortement recommandé d’améliorer la qualité des quartiers où sont les LPS, d’accroître le soutien aux usagers pour diminuer leurs besoins non comblés et réduire leur détresse.

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Février 2025 – Numéro 28

Auteurs : Fleury, M.-J., G. Grenier

Titre : Profils de patients avec troubles mentaux qui utilisent l’urgence et raisons expliquant leur recours fréquent à l’urgence

Résumé : Les patients avec troubles mentaux (TM), incluant les troubles liés à l’utilisation de substances (TLS), sont parmi les plus grands utilisateurs de l’urgence. Une meilleure connaissance des profils d’utilisation de l’urgence pour raisons de santé mentale, et des raisons expliquant l’utilisation fréquente des urgences, pourraient soutenir des interventions répondant plus adéquatement aux besoins de ces patients. Cette étude décrit d’abord les profils de 11 682 patients ayant utilisé les urgences psychiatriques, à partir des banques de données clinico-administratives du Québec. Les raisons expliquant l’utilisation des urgences de 299 grands utilisateurs ont été investiguées à partir de données clinico-administratives, puis jumelées à une enquête qualitative/quantitative. Quatre profils d’utilisateurs de l’urgence ont été identifiés. Les patients utilisant fréquemment et récurremment les urgences psychiatriques présentaient de moins bonnes conditions de santé, étaient grands utilisateurs des services ambulatoires et rapportaient davantage d’effets indésirables. L’inadéquation des soins ambulatoires et leur accès limité à ces soins étaient les principales raisons justifiant la fréquence d’utilisation de ces patients aux urgences.

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Février 2025 – Numéro 27

Auteurs : Fleury, M.-J.,B. Armoon

Titre : Besoins non comblés et profils des résidents en logement permanent avec soutien en fonction de leur qualité de vie et de leur intégration communautaire

Résumé : Cette étude portant sur 308 adultes ayant vécu en situation d’itinérance et résidant dans un logement permanent avec soutien (LPS) visait : 1) à évaluer les besoins, barrières à l’obtention de soins et facteurs associés à de plus importants besoins non comblés; et 2) à identifier les profils de ces résidents en fonction de leur qualité de vie (QV) et intégration communautaire (IC), associant ensuite ces profils à leurs caractéristiques sociodémographiques et cliniques, et à leur utilisation des services. De ces résidents, 56 % rapportaient des besoins non comblés, deux fois plus étant reliés à des barrières structurelles plutôt que motivationnelles. Habiter dans un LPS concentré, dans de meilleurs quartiers, avoir une meilleure QV et estime de soi, et être plus satisfait de son logement et des soins ambulatoires étaient associés à de moins nombreux besoins non comblés. Avoir des troubles mentaux (TM), liés à l’utilisation de substances (TLS) et plus de détresse psychologique engendraient davantage de besoins non comblés. Bien que la QV et IC étaient globalement peu élevées chez les résidents en LPS, des trois profils identifiés, le Profil 3 (51% des résidents) avait les meilleurs scores de QV et de IC et comptait plus d’hommes moins scolarisés et plus satisfaits des services. Une amélioration du soutien en logement, de la satisfaction envers les services et de la coordination des soins est recommandée.

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