Étudiante en vedette de février 2022
Superviseur : Dre Suzanne King
Nom du co-superviseur : Dre Bianca D’Antono
Niveau d’études : Étudiante graduée – Doctorat
Année d’étude : Troisième année
Programme d’études : Doctorat en psychologie recherche et intervention
Pourquoi avez-vous choisi de vous joindre au Douglas?
Tout d’abord, l’environnement autour du Douglas m’a toujours fait rêver, j’avais une ambition secrète d’un jour y mettre les pieds comme professionnelle. Puis durant l’été 2017, j’ai fait un stage dans l’équipe de Dre Laurence Roy et c’est là que j’ai aperçu le bureau de Dre King au fond du couloir au 3e étage du Perry. Tel un mirage, deux choses m’ont tout de suite interpellée. Premièrement, le Projet Verglas m’intriguait énormément puisque l’impact du stress de la femme enceinte et son foetus était un point de mire dans ma réflexion au travail. Effectivement, depuis 2011 j’accompagne à la naissance des couples ou des femmes seules (doula), ce qui m’apporte une vision clinique de la grossesse et l’accouchement, mais surtout, ce qui à l’époque me portait à réfléchir énormément sur les processus en cours durant l’accouchement. J’ai donc vu que le travail de Dre King serait un terrain fertile pour bâtir un projet entre mes réflexions de doula et mes désirs de recherche en psychologie sur l’accouchement. Deuxièmement, je me suis sentie d’autant happée par Dre King et le Projet Verglas, que j’ai moi-même donné naissance durant le verglas de 1998, il y a maintenant 23 ans.
Que faisiez-vous avant de venir au Douglas?
J’ai été artiste de la scène, puis accompagnante à la naissance. J’ai décidé à un certain point de répondre à mon fort besoin intellectuel, ainsi qu’à mon désir de pousser plus loin certaines de mes connaissances et habiletés dans le milieu de la périnatalité. Je suis retournée faire un baccalauréat en psychologie à l’Université de Montréal en parallèle du travail de doula, puis j’ai intégré les études supérieures en recherche avec Dre King en 2018.
Dites-nous du bien de votre recherche en trois phrases ou moins.
Ma recherche se veut un début de réponse à des questions présentes dans mon milieu de travail, soit dit en passant, questions tout autant contemporaines dans le milieu de la recherche. L’ocytocine est une hormone très “en vogue”, notamment pour son utilisation clinique afin de réduire les symptômes d’autisme. Il devient fort pertinent de l’observer en amont, en vérifiant l’effet de son utilisation durant l’accouchement, et ce en synergie avec la péridurale, sur le développement de traits autistiques chez l’enfant, d’autant en situation où le corps de la femme est “challengée” par le stress induit par une catastrophe naturelle (voir la méthodologie de Dre King).
Qu’est ce qui vous excite le plus par rapport à votre recherche?
Apprendre et découvrir! Ce sont deux choses qui me plaisent énormément. Comprendre les mécanismes du corps me fascine et c’est encore plus stimulant de le faire dans une communauté de recherche. Je sens que mes superviseures ont encore tant à me montrer, et que j’ai encore tant à découvrir au rythme de la communauté de recherche à laquelle nous sommes reliées.
Si vous pouviez remonter dans le temps, que changeriez-vous?
Oh là là… quelle question! C’est complètement impossible comme désir… mais j’aimerais pouvoir amener dans le passé une conscience plus “écologique” de nos gestes. Que notre propension à voir la vie comme une chaîne d’événement en action-réaction soit altérée, pour plutôt comprendre que le tout est en relation de manière plus holistique. Mais, la vision action-réaction a mené à tant de découverte, que ça devient un paradoxe !
- Cultivate work-life balance as well as a fulfilling life outside of my academic pursuits
Avez vous des conseils pour des étudiants ou stagiaires intéressés à se joindre au Douglas?
Je suis sincèrement honorée de faire partie de la communauté du Douglas. Je me sens soutenue, bien entourée et valorisée. Autant le lieu physique me plaît et joue sur mon appréciation, autant la solidité de la recherche effectuée par les chercheurs est un levier à ma motivation dans mes études. Finalement, participer à la vie étudiante au Douglas, c’est un plus à ne pas garder sous silence !