Doug VanderLaan

Rejoignez-nous le mercredi 13 mars 2024, à 14h00, pour la prochaine série d’imagerie du CIC.

Présentateur

Doug VanderLaan, Ph. D.
Professeur agrégé, Département de psychologie, Université de Toronto Mississauga

Biographie

Doug est actuellement professeur agrégé au département de psychologie de l’Université de Toronto Mississauga et collaborateur scientifique en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto. Il a obtenu son doctorat à l’Université de Lethbridge et une bourse de recherche postdoctorale à CAMH. En tant que directeur du laboratoire BIG (Biopsychosocial Investigations of Gender) à l’Université de Toronto Mississauga, Doug utilise une approche globale et multidisciplinaire pour mieux comprendre le développement de l’expression et de l’identité sexuelles, l’orientation sexuelle, le désir sexuel et le fonctionnement psychologique.

Titre

Invisible : Comment la surveillance nuit à la santé psychologique et cérébrale des enfants et des jeunes transgenres et gender-diverse

Résumé

Malgré un intérêt sociétal et scientifique sans précédent pour les besoins en soins de santé des enfants et des jeunes transgenres et de la diversité des genres (TGD), la santé psychologique et cérébrale de cette population est minée par diverses négligences. Cette présentation met en lumière ces lacunes, notamment le manque de visibilité des enfants TGD, la nécessité d’aller au-delà des approches cliniques pour promouvoir le bien-être, et les inégalités d’accès aux soins de santé pour les transgenres au Canada et dans le monde. En outre, l’utilisation d’hormones d’affirmation du genre (HAG) dans le contexte des jeunes transgenres fait l’objet d’un vif débat. Pourtant, les données permettant d’éclairer ce débat sont limitées. En ce qui concerne la santé du cerveau, on sait peu de choses sur les différences d’organisation cérébrale chez les jeunes transgenres et sur les conséquences des effets possibles de l’utilisation de l’HGA sur la maturation du cerveau. Au niveau mondial, on s’est peu intéressé à l’utilisation de la HGA auto-administrée, comme c’est le cas chez les personnes transgenres dans des pays tels que la Thaïlande, où l’accès aux soins de santé pour les transgenres est nettement plus limité. Les nouvelles connaissances sur le développement du cerveau des transgenres, notamment en ce qui concerne les hormones endogènes et l’utilisation de la GAH, seront discutées. Collectivement, ces études soulignent la nécessité d’apporter des changements au niveau macroéconomique pour lever les obstacles systémiques, ainsi que d’importants domaines de recherche future pour améliorer les interventions visant à promouvoir le bien-être des enfants et des jeunes transgenres et sexuellement diversifiés.